Dans mon dernier billet, j'ai lancé un appel à tous en invitant les gens à me poser des questions, quelles qu'elles soient. J'ai reçu une demande anonyme qui allait comme suit: Combien de Jésus peux-tu compter en une journée? prends les plus beaux en photo.
Alors voilà: après une journée à chercher Jésus, je peux dire que j'ai croisé sa route de diverses façon 10 fois aujourd'hui, bien que j'aie vécu une journée plutôt tranquille.
Voici ses meilleurs portraits:
Aux Jardines del Murillo.
Publicité de la semaine sainte.
Jésus-Drapeau
Une rue en son honneur.
Plus de publicité, dans un restaurant de tapas cette fois.
Un autre nom de rue en son honneur.
Oui, à Séville, ville ultra religieuse, Jésus est partout. Malgré l'étrangeté du défi, pour des fins statistiques je vais garder l'oeil ouvert toute la semaine et vous garder informés de mes recherches.
à +!
lundi 27 février 2012
vendredi 24 février 2012
Parque Maria Luisa
Comme promis, je suis retournée au parc Maria Luisa pour prendre des photos, et aussi parce qu'il faisait une température idéale pour aller lire au soleil. Constatez par vous-même:
Oui, 26 degrés. J'ai bronzé! Jaloux?
Ici nous avons une fontaine qui invite à la baignade.
L'étang aux canards.
Les canards de l'étang.
Un ami! Je l'ai revu quelques instants plus tard, quand un chien en liberté l'a pris en chasse. Pauvre bête!
Une grosse fontaine.
Détail de la grosse fontaine.
Un escalier magique qui mène à la tour.
Fuite de palmiers sauvages.
La tour et le tunnel secret.
Des grenouilles!
Pour vous situer, le parc Maria Luisa est situé en face de la plaza de Espana, cette grande place dont j'ai déjà publié maints portraits. Selon wikipédia, il a été offert à la ville en 1893 par l'infante María Luisa et faisait à l'époque partie des jardins du Palais de San Telmo. Il fut entièrement réaménagé à l'occasion de l'Exposition ibéro-américaine de 1929 par l'ingénieur et paysagiste français Jean Claude Nicolas Forestier.
J'aimerais aussi vous proposer quelque chose: si vous avez des questions, genre "Quelles sont les principales saveurs de chips disponibles en Espagne?" ou encore "Quels sont les types de chaussure vraiment à la mode à Séville?", je me ferai un plaisir de vous répondre et même d'investiguer si besoin. Je ne sais pas combien de personnes lisent mon blog ou si ces personnes ont mon courriel, mais bon vous pouvez me laisser un commentaire ou m'envoyer vos questions comme vous le voulez, signaux de fumée, ondes télépathiques, alouette.
À bientôt!
mercredi 22 février 2012
Bibliothèque, 2ème partie
Hier soir, en cherchant un livre que je dois lire pour mon cours de littérature espagnole du 20ème siècle, je suis tombée sur la carte des bibliothèques dans ma faculté...
Chaque point représente une bibliothèque, et la couleur indique l'étage. Certaines de ces bibliothèques ne sont pas encore informatisées, comme j'ai pu le constater la semaine dernière. Ça, ça veut dire que je dois remplir manuellement un papier pour chaque emprunt, ou encore me faire faire une autre carte juste pour cette bibliothèque. En plus, chaque bibliothèque a ses propres heures d'ouvertures, certaines ouvrant le matin, d'autres l'après-midi, et jamais la fin de semaine ou le midi. BLSH, je m'ennuie de toi!
Chaque point représente une bibliothèque, et la couleur indique l'étage. Certaines de ces bibliothèques ne sont pas encore informatisées, comme j'ai pu le constater la semaine dernière. Ça, ça veut dire que je dois remplir manuellement un papier pour chaque emprunt, ou encore me faire faire une autre carte juste pour cette bibliothèque. En plus, chaque bibliothèque a ses propres heures d'ouvertures, certaines ouvrant le matin, d'autres l'après-midi, et jamais la fin de semaine ou le midi. BLSH, je m'ennuie de toi!
jeudi 16 février 2012
Aventures à la bibliothèque
Petite anecdote bureaucratique pour vous.
Aujourd'hui, j'ai essayé d'emprunter un livre à la bibliothèque.
Comme j'ai reçu ma carte étudiante au début de la semaine, je pensais pouvoir me prévaloir de ce droit aisément. Comment ai-je obtenu ma carte étudiante? D'abord, s'inscrire à leur bureau de relations internationale, où ils donnent un papier à remplir pour s'inscrire à la faculté. Ensuite, remplir le papier selon les informations trouvées sur internet et sur les babillards de la faculté, puis aller porter le papier au secrétariat de la faculté. Revenir une semaine plus tard pour avoir la feuille de confirmation. Lire et signer une copie. Aller à la banque avec l'autre copie pour payer les 1,12 euros que coûtent l'inscription. Puis aller à la salle informatique et rencontrer le technicien qui active notre compte d'utilisateur en-ligne. Une fois de retour à la maison, il m'a fallu téléverser (uploader, pour les intimes) une photo de moi, et remplir le formulaire de demande de carte étudiante. Quelques jours (seulement!) plus tard, la carte est dans ma boîte aux lettres.
Ça c'est pour la carte étudiante.
Ensuite, j'ai voulu aller emprunter deux livres: un sur l'histoire de la langue espagnole, et un recueil de poésie cubaine. Je vais à la bibliothèque du département: le premier livre est dans la bibliothèque de langue, le deuxième, dans celle de littérature hispano-américaine. Ça tombe mal, la bibliothèque de littérature est fermée le matin, ce sera pour cet après-midi. Mais celle de langue est ouverte. Je me présente, c'est une bibliothèque en libre-service, c'est-à-dire que je peux aller moi-même chercher le livre sur la tablette. Ayant précédemment vérifié sur internet, je sais qu'il est disponible, mais comment fonctionne leur système de classement? Mystère. Le commis m'aide à le trouver, puis lorsque je viens pour l'emprunter avec ma merveilleuse carte étudiante, il ne trouve pas mon dossier dans le système informatique. Il m'indique une autre bibliothèque où je dois aller le faire activer.
Trouve l'autre bibliothèque, attend en ligne: il faut remplir un formulaire. Sur le formulaire il est indiqué que je dois en plus fournir une photo et une photocopie du passeport. J'ai la photo, mais pas le passeport. Rentre à la maison, va chercher le passeport, retourne à l'université, fais la photocopie. De retour à la bibliothèque #4, attend en ligne encore une fois, puis la madame bête commence à taper les informations de mon formulaire. Finalement elle n'a même pas besoin de mon passeport ou de ma photo, quelle perte de temps. Puis je retourne à la bibliothèque de langue, où le gentil commis m'a mis de côté le livre, et ... oui! je l'emprunte. J'ai perdu toute la matinée avec cette histoire, et je n'ai qu'un seul des deux livres dont j'ai besoin... Est-ce que c'est vraiment nécessaire que ce soit aussi compliqué?
Aujourd'hui, j'ai essayé d'emprunter un livre à la bibliothèque.
Comme j'ai reçu ma carte étudiante au début de la semaine, je pensais pouvoir me prévaloir de ce droit aisément. Comment ai-je obtenu ma carte étudiante? D'abord, s'inscrire à leur bureau de relations internationale, où ils donnent un papier à remplir pour s'inscrire à la faculté. Ensuite, remplir le papier selon les informations trouvées sur internet et sur les babillards de la faculté, puis aller porter le papier au secrétariat de la faculté. Revenir une semaine plus tard pour avoir la feuille de confirmation. Lire et signer une copie. Aller à la banque avec l'autre copie pour payer les 1,12 euros que coûtent l'inscription. Puis aller à la salle informatique et rencontrer le technicien qui active notre compte d'utilisateur en-ligne. Une fois de retour à la maison, il m'a fallu téléverser (uploader, pour les intimes) une photo de moi, et remplir le formulaire de demande de carte étudiante. Quelques jours (seulement!) plus tard, la carte est dans ma boîte aux lettres.
Ça c'est pour la carte étudiante.
Ensuite, j'ai voulu aller emprunter deux livres: un sur l'histoire de la langue espagnole, et un recueil de poésie cubaine. Je vais à la bibliothèque du département: le premier livre est dans la bibliothèque de langue, le deuxième, dans celle de littérature hispano-américaine. Ça tombe mal, la bibliothèque de littérature est fermée le matin, ce sera pour cet après-midi. Mais celle de langue est ouverte. Je me présente, c'est une bibliothèque en libre-service, c'est-à-dire que je peux aller moi-même chercher le livre sur la tablette. Ayant précédemment vérifié sur internet, je sais qu'il est disponible, mais comment fonctionne leur système de classement? Mystère. Le commis m'aide à le trouver, puis lorsque je viens pour l'emprunter avec ma merveilleuse carte étudiante, il ne trouve pas mon dossier dans le système informatique. Il m'indique une autre bibliothèque où je dois aller le faire activer.
Trouve l'autre bibliothèque, attend en ligne: il faut remplir un formulaire. Sur le formulaire il est indiqué que je dois en plus fournir une photo et une photocopie du passeport. J'ai la photo, mais pas le passeport. Rentre à la maison, va chercher le passeport, retourne à l'université, fais la photocopie. De retour à la bibliothèque #4, attend en ligne encore une fois, puis la madame bête commence à taper les informations de mon formulaire. Finalement elle n'a même pas besoin de mon passeport ou de ma photo, quelle perte de temps. Puis je retourne à la bibliothèque de langue, où le gentil commis m'a mis de côté le livre, et ... oui! je l'emprunte. J'ai perdu toute la matinée avec cette histoire, et je n'ai qu'un seul des deux livres dont j'ai besoin... Est-ce que c'est vraiment nécessaire que ce soit aussi compliqué?
mercredi 15 février 2012
L'université espagnole
Bon, vous allez dire que je vous délaisse, que je n'écris pas assez souvent, et je conviendrai que vous avez raison. Néanmoins, maintenant que j'ai commencé les cours, j'ai beaucoup moins de temps libre parce que la charge de travail est plutôt impressionnante. Ça fait déjà une semaine et demie que j'use mes fesses sur les bancs de la faculté de filologie, et malgré la panique des premiers jours, je crois que ça me plaît.
Donc comment ça marche tout ça? Et bien j'ai 5 cours de 4 heures par semaine, et les cours sont tous divisés en 4 périodes d'une heure sauf poésie hispanoaméricaine qui se donne en deux blocs de deux heures. Donc à tous les jours j'ai un minimum de 3 cours différents, et chacun d'entre eux me demande un suivi quotidien, contrairement aux cours à Montréal qui se donnent une fois par semaine et permettent une meilleure gestion de l'horaire de travail. J'ai choisi tous mes cours dans l'après-midi pour pouvoir faire la grasse matinée, et j'ai donc des cours de 15h à 21h avec des trous ici et là. En plus, tous mes cours sont dans la même salle de classe! Les profs parlent vraiment vraiment vite et avec l'accent andalou. Ils prennent pour acquis qu'on sait déjà comment fonctionnent la plateforme virtuelle, la bibliothèque, le service de photocopies, les travaux d'équipe, alors je suis toujours en train de demander à ma voisine de quoi il retourne. Heureusement elle est vraiment gentille et grâce à elle je me retrouve facilement.
À l'appartement ça va bien aussi! Mes colocs sont vraiment sweet et on s'entend bien. En plus on garde l'endroit propre, c'est génial. Il fait encore frisquet mais la grosse vague de froid est passée. Je sais que j'avais promis des photos mais bon, mon lit n'est pas fait. Ça ira à la prochaine fois.
Et puis la fin de semaine passée j'ai reçu mon premier visiteur! Jean-Manuel, collègue de l'université de Montréal, est venu se faire brûler la face sous le soleil de l'Andalousie. On a visité et puis on a aussi passé plein de temps avec plein de mes amis, c'était pas mal cool. J'aime vraiment Séville et c'est un plaisir pour moi que de partager l'enchantement que m'inspire cette ville avec d'autres gens.
Bon je suis sûre que j'oublie plein de trucs mais on va quand même enchaîner avec les photos parce que j'ai des lectures à faire ce soir!
Moi cachée dans une petite rue du quartier Santa Cruz.
Jean-Manuel le tree-hugger.
Moi dans les jardins du Murillo, avec un monument en l'honneur de Colomb derrière.
Jean-Manuel qui pose en l'honneur du roi Heenok à la Plaza de Espana.
Un canard dans un étang vide.
Moi et plein d'autres étudiants devant l'entrée principale de ma faculté.
Jean-Manuel qui se fait bronzer à la plaza de la Encarnacion.
La cathédrale et la Giralda vues de la cour aux orangers.
Séville vue de la Giralda.
La plaza Virgen de los Reyes vue de la Giralda.
À part de ça, la fin de semaine prochaine je vais aller à Cadix pour le carnaval avec mon amie Raphaëlle et ses colocs et un tas d'autres étudiants en échange. Ça va être malade. Genre, malade. J'ai hâte! J'aime l'université mais la vie à côté c'est bien mieux. D'ailleurs je me suis abonnée à leur équivalent de Bixi et je file à une vitesse pas très impressionnante dans la ville. Les rues regorgent de trésors cachés, de boutiques spécialisées et de restaurants uniques, et chaque jour je fais de nouvelles découvertes. Mon amie m'a même montré une épicerie asiatique, et demain je mange thai! (ce qui est vraiment vraiment inhabituel en Espagne). Que la vie est belle.
À bientôt!
dimanche 5 février 2012
Jardines del Guadalquivir
Comme certains d'entre vous le savent peut-être, je suis une grande fan de parcs. De parcs urbains, pour être plus précis. Traverser le Mont-Royal ou le parc Lafontaine est toujours un plaisir pour moi, tout comme découvrir au détour d'une rue un îlot de verdure avec des p'tits vieux qui jouent à la pétanque.
Alors voilà, depuis que je suis à Séville, je me promène de parc en parc. Hier j'ai visité le Parque Maria Luisa, directement dans le centre, mais j'ai oublié mon appareil photo. J'y reviendrai donc un autre jour. Aujourd'hui, après presqu'une heure de marche et plusieurs consultations de ma carte de Séville, je me suis rendue au Jardines del Guadalquivir, ainsi nommé en l'honneur du Guadalquivir, le fleuve qui passe dans Séville.

Ce parc a été créé pour l'exposition universelle de 1992. Comme il fêtera son 20ème anniversaire cette année, la ville a décidé de retaper le parc peu à peu. Il est constitué d'une succession de jardins thématiques, allant du jardin des plantes médicinales au jardin d'eau et le jardin des jeux.
Ici on a une vue sur de grosses arches étranges, des cyprès et des fontaines pas encore en service.
Un bébé château-fort avec des arbres nus. Oui, l'hiver à Séville ça ressemble pas mal à notre automne.
Ok, le pont ne fait pas partie du parc, mais il est quand même cool, et s'appelle le pont de la Barqueta, ce qui selon mon interprétation veut dire le pont du p'tit bateau.
Oui, ils ont même un labyrinthe en cyprès, mais comme ça vient d'être replanté c'est pas encore aussi impressionnant que dans Harry Potter.
Moi au sommet de la tour qui est au centre du labyrinthe.
Une sculpture en forme de demi-escalier demie-glissade de roche.
Un passage qui doit être très joli quand les plantes grimpantes le recouvrent.
Une arène de gladiateur.
Un autre pont qu'on peut voir sur plein de cartes postales, le pont del Alamillo.
Il fut un temps jadis, cette chose était l'équivalent de la Spirale à la Ronde (si ça existe encore).
Un étang près duquel un canard a failli me faire faire une crise cardiaque.
Le même étang mais vu d'un autre angle.
La promenade sur le bord du Guadalquivir.
Bon je sais que tout ça c'est pas ben ben impressionnant, mais je reviendrai quand les plantes auront poussé pour vrai et je prendrai de meilleures photos. Reste que la promenade fut très sympathique et relaxante, et qu'en plus marcher au soleil ça aide à se prémunir du froid un peu. Je vous ai dit qu'en ce moment, il fait froid en taaa...?
Allez, à bientôt!
Alors voilà, depuis que je suis à Séville, je me promène de parc en parc. Hier j'ai visité le Parque Maria Luisa, directement dans le centre, mais j'ai oublié mon appareil photo. J'y reviendrai donc un autre jour. Aujourd'hui, après presqu'une heure de marche et plusieurs consultations de ma carte de Séville, je me suis rendue au Jardines del Guadalquivir, ainsi nommé en l'honneur du Guadalquivir, le fleuve qui passe dans Séville.
Ce parc a été créé pour l'exposition universelle de 1992. Comme il fêtera son 20ème anniversaire cette année, la ville a décidé de retaper le parc peu à peu. Il est constitué d'une succession de jardins thématiques, allant du jardin des plantes médicinales au jardin d'eau et le jardin des jeux.
Ici on a une vue sur de grosses arches étranges, des cyprès et des fontaines pas encore en service.
Un bébé château-fort avec des arbres nus. Oui, l'hiver à Séville ça ressemble pas mal à notre automne.
Ok, le pont ne fait pas partie du parc, mais il est quand même cool, et s'appelle le pont de la Barqueta, ce qui selon mon interprétation veut dire le pont du p'tit bateau.
Oui, ils ont même un labyrinthe en cyprès, mais comme ça vient d'être replanté c'est pas encore aussi impressionnant que dans Harry Potter.
Moi au sommet de la tour qui est au centre du labyrinthe.
Une sculpture en forme de demi-escalier demie-glissade de roche.
Un passage qui doit être très joli quand les plantes grimpantes le recouvrent.
Une arène de gladiateur.
Un autre pont qu'on peut voir sur plein de cartes postales, le pont del Alamillo.
Il fut un temps jadis, cette chose était l'équivalent de la Spirale à la Ronde (si ça existe encore).
Un étang près duquel un canard a failli me faire faire une crise cardiaque.
Le même étang mais vu d'un autre angle.
La promenade sur le bord du Guadalquivir.
Bon je sais que tout ça c'est pas ben ben impressionnant, mais je reviendrai quand les plantes auront poussé pour vrai et je prendrai de meilleures photos. Reste que la promenade fut très sympathique et relaxante, et qu'en plus marcher au soleil ça aide à se prémunir du froid un peu. Je vous ai dit qu'en ce moment, il fait froid en taaa...?
Allez, à bientôt!
jeudi 2 février 2012
Un lit propre
Enfin! Mon appartement à moi!
Je suis tellement contente d'avoir enfin un endroit où je peux ranger mes vêtements, où je peux enfin me faire à manger, où je peux enfin poser mon ordinateur et l'utiliser quand ça me chante! Et puis je dois dire que j'ai bon goût en matière d'appartement. C'est petit mais joliment décoré, et ma chambre a assez de plancher pour 1-2 matelas extras. Je n'avais pas de bureau alors j'utilise un meuble qui ne faisait rien dans le salon et une chaise de cuisine. C'est mieux que rien et surtout, gratuit, alors je crois que je vais m'en contenter. Puis j'ai finalement trouvé des draps à un prix raisonnable, parce qu'ici les articles de maison coûtent une petite fortune. Mais la bouffe et la bière (et le vin!) c'est une vraie blague, et je suis déjà accro aux tapas.
Néanmoins, l'hiver il ne fait pas chaud chaud à Séville, et comme les maisons sont construites pour ne pas garder la chaleur j'ai froid la nuit. Je viens de m'acheter une grosse couverte mais elle sent le magasin chinois et le temps de la laver et de la sécher on sera la semaine prochaine. En fait le seul problème qui me reste c'est que c'est la saison des soldes et que les vêtements sont vraiment beaux ici, mais il serait déraisonnable d'y engloutir tout mon budget... sauf peut-être pour ces bottes, et puis la robe rouge...
Ce matin j'avais une rencontre à l'université avec un tas d'étudiants étrangers. Je n'ai pas appris grand-chose parce que j'ai déjà rempli tous les papiers la semaine dernière, mais au moins maintenant je sais que j'avais raison de le faire avant la cohue.
Sinon ça je me promène beaucoup, et moi qui me suis toujours considérée comme étant un GPS humain, je dois dire que Séville est plus forte que moi. Le quartier Santa Cruz me laisse totalement perplexe, je m'y perds à coup sûr. J'ai aussi de la difficulté avec les horaires. Chaque fois que je veux sortir pour aller m'acheter des trucs pour l'appartement, c'est fermé, parce que la siesta dure de 14h à 17h. Puis quand j'ai faim c'est pas encore l'heure de manger. Et quand je voudrais dormir les gens commencent à sortir. Mais les magasins ouvrent quand même vers les 9-10h. Ma conclusion, c'est que au lieu d'avoir un gros bloc de travail qui prend la majorité du temps qu'on passe éveillé, eux ils font tout par petit bout. Un peu de shopping, un peu de travail, une petite bière entre collègues, un peu de travail encore, puis le ménage de la maison, puis on cuisine, etc. Ce qui les aide beaucoup c'est qu'ils ne vivent pas à des dizaines de kilomètre de leur maison alors ils font des allers-retours.
Et finalement je dois parler un peu de mes amis. Grâce à couchsurfing j'ai rencontré un mec génial qui s'appelle Filippo et qui connait un gros tas de gens tout aussi sympathiques. Ces gens connaissent aussi d'autres gens cools. Il faut dire que gens se lient d'amitié bien plus vite ici. J'ai aussi rencontré des gens à l'auberge de mes amis canadiens dont certains viennent aussi faire un échange. Bref, j'ai plein d'amis.
J'envoie des photos de l'appartement dès que les draps sont secs! À bientôt!
Je suis tellement contente d'avoir enfin un endroit où je peux ranger mes vêtements, où je peux enfin me faire à manger, où je peux enfin poser mon ordinateur et l'utiliser quand ça me chante! Et puis je dois dire que j'ai bon goût en matière d'appartement. C'est petit mais joliment décoré, et ma chambre a assez de plancher pour 1-2 matelas extras. Je n'avais pas de bureau alors j'utilise un meuble qui ne faisait rien dans le salon et une chaise de cuisine. C'est mieux que rien et surtout, gratuit, alors je crois que je vais m'en contenter. Puis j'ai finalement trouvé des draps à un prix raisonnable, parce qu'ici les articles de maison coûtent une petite fortune. Mais la bouffe et la bière (et le vin!) c'est une vraie blague, et je suis déjà accro aux tapas.
Néanmoins, l'hiver il ne fait pas chaud chaud à Séville, et comme les maisons sont construites pour ne pas garder la chaleur j'ai froid la nuit. Je viens de m'acheter une grosse couverte mais elle sent le magasin chinois et le temps de la laver et de la sécher on sera la semaine prochaine. En fait le seul problème qui me reste c'est que c'est la saison des soldes et que les vêtements sont vraiment beaux ici, mais il serait déraisonnable d'y engloutir tout mon budget... sauf peut-être pour ces bottes, et puis la robe rouge...
Ce matin j'avais une rencontre à l'université avec un tas d'étudiants étrangers. Je n'ai pas appris grand-chose parce que j'ai déjà rempli tous les papiers la semaine dernière, mais au moins maintenant je sais que j'avais raison de le faire avant la cohue.
Sinon ça je me promène beaucoup, et moi qui me suis toujours considérée comme étant un GPS humain, je dois dire que Séville est plus forte que moi. Le quartier Santa Cruz me laisse totalement perplexe, je m'y perds à coup sûr. J'ai aussi de la difficulté avec les horaires. Chaque fois que je veux sortir pour aller m'acheter des trucs pour l'appartement, c'est fermé, parce que la siesta dure de 14h à 17h. Puis quand j'ai faim c'est pas encore l'heure de manger. Et quand je voudrais dormir les gens commencent à sortir. Mais les magasins ouvrent quand même vers les 9-10h. Ma conclusion, c'est que au lieu d'avoir un gros bloc de travail qui prend la majorité du temps qu'on passe éveillé, eux ils font tout par petit bout. Un peu de shopping, un peu de travail, une petite bière entre collègues, un peu de travail encore, puis le ménage de la maison, puis on cuisine, etc. Ce qui les aide beaucoup c'est qu'ils ne vivent pas à des dizaines de kilomètre de leur maison alors ils font des allers-retours.
Et finalement je dois parler un peu de mes amis. Grâce à couchsurfing j'ai rencontré un mec génial qui s'appelle Filippo et qui connait un gros tas de gens tout aussi sympathiques. Ces gens connaissent aussi d'autres gens cools. Il faut dire que gens se lient d'amitié bien plus vite ici. J'ai aussi rencontré des gens à l'auberge de mes amis canadiens dont certains viennent aussi faire un échange. Bref, j'ai plein d'amis.
J'envoie des photos de l'appartement dès que les draps sont secs! À bientôt!
Inscription à :
Commentaires (Atom)
