jeudi 3 mai 2012

Merde, il pleut.

Depuis la fin de la Feria, il pleut. Oh, pas toujours, pas tant que ça, mais il pleut. Le printemps ici est plus plate que l'hiver...

J'ai un parapluie depuis la visite de Maman. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, il avait plu presque tous les jours durant la semaine sainte. C'est probablement le parapluie le plus bon marché que j'aie jamais eu, mais pour l'instant il fait la job. Et puis j'ai aussi un manteau de pluie, que j'avais failli laisser à Montréal, parce comme on le sait tous, à Séville il fait beau et chaud.

La pluie à Séville c'est pas aussi triste que ça en a l'air. À l'image de l'Espagne, la pluie de Séville est imprévisible. Parfois elle est forte et drue. Parfois elle tombe mollement, un peu comme on se l'imaginerait à Londres ou en Belgique. Parfois on reçoit des gouttes minuscule et le soleil perce à travers les nuages. Il y a aussi les rafales de vent, la grêle, les orages.

La pluie, c'est relaxant et ça nettoie les rues des pommes de routes et des trop nombreux touristes, mais ça a aussi ses désavantages. Un peu comme les maisons de Séville qui ne sont pas isolées parce que le froid ne dure "que" quelques semaines, les rues ne sont pas pensées en fonction de l'écoulement des eaux, parce que tsé, à Séville, il fait beau et chaud. Alors dans les rues s'accumulent des flaques immenses en trois minutes et demie, et les voitures qui roulent à toute vitesse aspergent les passants, et mes souliers de suède restent humides longtemps, et les planchers de marbre de mon université sont tout glissant.

Vivement que les grandes chaleurs dont tout le monde parle nous accablent!

Aucun commentaire: