vendredi 29 juin 2012

Dernier message

C'est déjà la fin de mon échange étudiant! Après 5 mois à travailler, rencontrer des gens, parler espagnol et manger des tapas, il est l'heure de passer à autre chose. Mais voici un résumé de ma dernière semaine dans la ville la plus chaude d'Europe:

Après mon dernier examen, je me suis baladée dans le centre-ville et je me suis rendue compte que je n'ai pas pris en photo la moitié des trucs que je trouvais beau. Ici, un bâtiment assurément intéressant.


Mon amie tchèque Eva! Une des personnes les plus sympathiques que j'aie rencontrées à Séville. Pour fêter la fin de mes examens (parce qu'elle n'a toujours pas fini! haha) nous sommes allées manger des tapas à mon restaurant préféré, la Taberna Coloniales.



Ensuite, notre amie Gosia nous a rejoint et nous sommes allées dans le bar le plus étrange de Séville, sur la rue Boteros. Il a la particularité d'être entièrement décoré d'icônes religieux et autres accessoires catholiques. La musique? Les Beach Boys...


La Giralda vue de nuit!



Le lendemain, avec la mère de ma coloc Lindsay, je suis allée visiter le palais de l'Alcazar et ses jardins royaux. C'est vraiment beau mais sous le soleil j'aurais préféré un parc aquatique...


 Un paon pas content!
L'entrée des jardins, avec la Giralda en arrière-plan.


Un samedi à la plage de Conil avec l'ami Jaime!


Oui, à la St-Jean, on rassemble les meutes québécoises et on mange de la poutine :)


Lundi soir, j'ai organisé un pic-nic de départ et plusieurs de mes amis ont bravé la chaleur excessive (quelques 40 degrés!) pour venir me dire au revoir. Je m'ennuierai de vous tous!


Puis on s'est joint à une autre fête de départ à côté de la mythique Torre de Oro, et déjà le lendemain c'était le temps du départ...

Je suis maintenant en Allemagne et vais voyager tout l'été. Par contre, je n'aurai pas le temps d'écrire beaucoup, alors je vous invite à visiter un (autre!) blog consacré à mes aventures, qui se concentrera sur l'aspect photo:

http://ouestjamon.tumblr.com/

On se voit au mois d'août!

mercredi 13 juin 2012

Dernière ligne droite

Coucou!

Je ne peux pas croire qu'il ne me reste que deux petites semaines avant de quitter Séville. Le temps a passé si vite! C'est incroyable. Ces dernières semaines ont été très occupées, avec tous les travaux et les examens... Je n'ai pas vraiment eu le temps de sortir mais voici quand même des photos festives du dernier mois:


Avec ma coloc Lindsay et son amie Ana et plein d'autres gens nous sommes allées à la plage au Portugal! Mais ça c'était bien avant le début des examens, genre, début mai.


Pour célébrer la fin des cours, mes collègues de classe et moi nous somme réunis pour un botellon et ensuite on est sorti dans un club qui inaugurait l'ouverture de sa terrasse. Ci-haut, le groupe de la classe d'El Andaluz!


Je n'ai pas de bureau assez grand pour contenir tous mes livres et mes notes alors j'étudie par terre... J'ai passé deux semaines enfermée à étudier entre la fin des cours et mes premiers examens.


Premiers résultats d'examen: j'ai eu la meilleure note de la classe dans le cours le plus difficile au monde! Yé!


Après des mois à repousser ma visite à la Torre de Oro, j'y suis finalement montée et ai pu observer la cathédrale d'un nouvel angle.


Vue sur les eaux vertes du Guadalquivir...


Une salle de classe du département de filologie...


...où on se réunit pour étudier. Team El Andaluz!


Lunch bien mérité au 100 Montaditos, le restaurant à tapas préféré des étudiants de l'université. En plus le mercredi tout est à un euro. Sur la photo, deux fiers représentants Erasmus, soit Alessandro y Cornelius.


Une des dernières visites à l'université!

Donc en gros il me reste deux examens, puis je dispose de quelques jours pour régler mes trucs avant de m'envoler pour l'Allemagne! Mon billet est déjà acheté et je ne m'en peux plus de rêver à toute cette bière allemande. Néanmoins, je reste sous l'impression que mon séjour à Séville a passé beaucoup trop vite et qu'il me reste encore énormément à voir... Séville est assurément une des villes les plus cool d'Espagne, avec son histoire trois fois millénaire, ses habitants fiers et sa culture éclatante. Je crois tout de même qu'il est temps que je parte, ne serait-ce que pour ne pas ternir cette image que je garde de la ville.

D'autres photos après les examens, et pour cet été... on verra!

a+!

mardi 5 juin 2012

Premiers examens

Bonjour!

Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit sur mon blog, je m'en excuse. C'est que voyez-vous, la saison des examens est commencée. Ça fait deux semaines que je suis enfermée dans ma chambre, avec pour seuls compagnons mon air climatisé et mon deux litres de col&you (coke "jobber" comme dirait maman) et que j'étudie sans relâche. Deux semaines à me faire rentrer de force dans la tête des concepts tout aussi abstraits qu'inutiles vu ma situation d'étudiante en échange. Deux semaines à me faire écoeurer par ma coloc: "Tu sors pas ce soir?" 

J'ai assisté à pas mal tous les cours de la session alors que j'aurais pu faire comme les autres étudiants étrangers et me faire bronzer tous les après-midi. J'ai fais tous les travaux, lu tous les bouquins, bref je me suis grouillé le cul. Il faut dire que pour mon cours d'histoire de l'espagnol 2, j'avais du retard à rattraper. L'étudiant normal qui entre dans ce cours a pour bagage un an de latin, un cours de grammaire avancée et le cours d'histoire de l'espagnol 1, en plus de comprendre l'accent andalou. Moi? J'ai vaguement suivi un cours de grammaire à Montréal...

Alors j'ai travaillé fort, et cet examen s'est bien passé, ou du moins, je l'espère. Ma seule peur est que mes fautes d'orthographe, de syntaxe ou de grammaire me fassent échouer, parce que tsé, un filologue, même si c'est sa troisième langue, il est pas sensé faire plus de 2 fautes par examen. Mon examen d'espagnol d'Amérique a bien été aussi, je crois. La coquine de prof a posé des questions bien précises sur des phénomènes qu'on avait pas tant vu, mais bon je crois qu'elle corrige plus lestement quand il s'agit d'étudiants étrangers.

Enfin, mon ami Filippo m'a appelée en catastrophe hier et m'a convaincue de travailler pour Pancho Tours, qui est une entreprise qui organise des trucs touristiques pour les touristes. Comme il ne me reste que trois semaines à Séville je ne vais pas faire grand-chose mais c'est une expérience à prendre. Samedi je commence mon premier quart, qui consiste à aller chercher des touristes dans leurs auberges et à les reconduire au point de départ pour le tour guidé. C'est pas sorcier, je devrais m'en tirer.

Bon, il fait 35 degrés ici, je retourne à mon air climatisé!

A+!

vendredi 11 mai 2012

44 degrés


Non, cette photo n'est pas retouchée par Photoshop. D'ailleurs j'ai même pas Photoshop, et même si je l'avais, je saurais pas faire autre chose que des collages de photos de chats dans des endroits exotiques. Tout ça pour dire: il fait chaud. Je sais, je sais, au mois de janvier je me plaignais à n'en plus finir du froid sibérien qui sévit jusqu'à la moelle, des maisons mal isolées, du prix des douillettes... Mais là c'est fini ce temps-là. L'été est arrivé et quand il vente on se croirait devant un gros séchoir à cheveux.

Néanmoins, je crois que ce panneau-thermomètre exagère un peu. Il est en plein soleil toute la journée, ça doit lui tourner la tête à la fin. Il fait chaud mais pas au point de pousser mémé dans les orties. Et puis malgré l'état de désuétude de l'université, on a l'air climatisé. Donc c'est pas si pire. De toute façon, j'aime ça, moi, les tropiques. Tout ce qui manque c'est un Tim Hortons.



jeudi 3 mai 2012

Nourriture confortable

Je tiens d'abord à dire que la bouffe en Espagne, c'est bon (ou du moins, ce que j'ai essayé, vu ma qualité de végétarienne). Le premier mois, je mangeais presque tous les jours dans des bars à tapas, tiraillée entre mon désir de tortilla, mon goût pour les aubergines dans le salmorejo et ma passion pour les fromages.

Sauf que ça finit par coûter cher. Et j'ai eu de plus en plus de trucs à faire. Et mes amis aussi... alors au final j'ai pris l'habitude de manger à la maison et de cuisiner ce que je pouvais avec les moyens du bord. Et comme ces derniers temps il pleut et que je reste enfermée toute la journée à l'université à faire des travaux, pour compenser je me suis préparée quelques plats du pays.

Ici nous avons... une poutine! Avec Raphaëlle, durant Feria, on a eu envie de ce délice exotique, et comme on a toutes deux des réserves incroyables de sauce St-Hubert en poudre, on a pu se gâter. Note: comme on n'avait pas de fromage squish-squish, on a juste pris du fromage tendre blanc de l'épicerie, qui somme toute fait bien la job, à part peut-être qu'il est plutôt salé.


Une croustade aux pommes! Avec de la crème glacée au dulce de leche (une espèce de caramel au lait).


Rien de tel qu'une bonne soupe aux tomates, légumes et riz pour les jours de pluie! Avec en prime des biscottes au fromage gorgonzola (parce qu'il ne coûte rien ici) et des picos, qui sont ces genres de craquelins durs au blé en forme de pic.


De l’humus! Parce qu'ici c'est quasi impossible à trouver à l'épicerie, et que de toute façon il est pas mangeable parce que super salé.

Alors voilà, c'était la chronique gastronomique de la semaine. À bientôt!

Merde, il pleut.

Depuis la fin de la Feria, il pleut. Oh, pas toujours, pas tant que ça, mais il pleut. Le printemps ici est plus plate que l'hiver...

J'ai un parapluie depuis la visite de Maman. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, il avait plu presque tous les jours durant la semaine sainte. C'est probablement le parapluie le plus bon marché que j'aie jamais eu, mais pour l'instant il fait la job. Et puis j'ai aussi un manteau de pluie, que j'avais failli laisser à Montréal, parce comme on le sait tous, à Séville il fait beau et chaud.

La pluie à Séville c'est pas aussi triste que ça en a l'air. À l'image de l'Espagne, la pluie de Séville est imprévisible. Parfois elle est forte et drue. Parfois elle tombe mollement, un peu comme on se l'imaginerait à Londres ou en Belgique. Parfois on reçoit des gouttes minuscule et le soleil perce à travers les nuages. Il y a aussi les rafales de vent, la grêle, les orages.

La pluie, c'est relaxant et ça nettoie les rues des pommes de routes et des trop nombreux touristes, mais ça a aussi ses désavantages. Un peu comme les maisons de Séville qui ne sont pas isolées parce que le froid ne dure "que" quelques semaines, les rues ne sont pas pensées en fonction de l'écoulement des eaux, parce que tsé, à Séville, il fait beau et chaud. Alors dans les rues s'accumulent des flaques immenses en trois minutes et demie, et les voitures qui roulent à toute vitesse aspergent les passants, et mes souliers de suède restent humides longtemps, et les planchers de marbre de mon université sont tout glissant.

Vivement que les grandes chaleurs dont tout le monde parle nous accablent!